Franz Bardon est né à Troppau/Opava, en Tchécoslovaquie, le 1er décembre de l’an 1909. Son père était ouvrier, et il s’intéressait à l’hermétisme. Après l’école primaire, Franz Bardon alla travailler à l’usine de Minerva ou il exercera le métier de serrurier-réparateur. C’est à ce moment là que la "modification" s’opéra : certains disent qu'il est possible qu’une entité ayant terminé son évolution ait demandé à s’incarner pour un problème quelconque dans le corps d’une personne déjà vivante, ce qui aurait permis à l'entité de ne pas suivre tout le cycle d’apprentissage, et lui aurait également permis de garder sa connaissance intacte, sans aucun effacement de la mémoire. C'est sans doute ce qui s'est passé ici avec Franz Bardon. A l’adolescence, sûrement, un être de lumière aurait pris contact avec lui, lui demandant si il était d’accord de laisser sa place à une autre personne. Si, celui-ci acceptait, il y aurait alors un changement opéré pendant le sommeil, où la corde d’argent serait coupée par une entité supérieure. L’entité qui se trouverait jusqu'alors dans le corps serait alors libérée, et l’entité qui prendrait sa place serait alors reconnectée grâce a la corde d’argent. Ceci est un phénomène assez rare mais qui semble exister, selon la gravité d’un cas ou le manque de temps pour une personne d’accomplir son œuvre. Il faut aussi signaler que la personne qui accepte de donner sont enveloppe charnelle fait un bond en avant au niveau spirituel et évolutif, mais il faut également signaler que l’entité qui s’incarne dans ce corps devra accepter de subir le Karma attaché à cette enveloppe, chose dont Franz Bardon fera allusion à plusieurs reprises. Suite à ce présumé transfert, on remarqua une grande modification dans l’écriture de Franz Bardon. Par la suite, on lui découvrit également des dont de voyance. Son Pseudonyme a cette époque était « Frabato », "Fra" venant de « Franz », "ba" de « Bardon », tandis que pour le T et le O, cela venait des premières lettres de « Troppau » et « Opava ».
S'en suivirent des conférences en Tchéquie et en Allemagne, où il fit des expériences télépathiques et hypnotiques ainsi que des expériences relevant plus des pratiques Fakir telles que s’étendre sur des tessons de verre. Il demandait ensuite à un membre de l’assemblée de lui marcher sur la poitrine, sans jamais avoir la moindre blessure, ou encore arrêter sont pouls par la simple force de la pensée. Il installa également un cabinet ou il reçut les gens pour les aider. Ayant repris les cours entre temps, il fit des études de thérapeute en Allemagne, ce qui n’était pas reconnu en Tchéquie, mais il fut également graphologue assermenté pour les tribunaux. Il pratiquait plutôt la phytothérapie ou spagyrie. Cette maison ou il exerçait existe toujours, et se trouve à Opava, 22 rue Oblonjava.
Il acquit assez vite une réputation dans toute l’Europe, car il avait pour habitude de sauver les pauvres gens dont on disait que leurs cas étaient désespérés. Franz Bardon se maria également et eut deux enfant, Lumir, son fils aîné, et Marie, sa fille. La rencontre entre sa femme et lui fut assez amusante. En fait, sa future femme était venue le voir un jour, avec deux photos. Ces deux photos, étaient celles de deux hommes qui l’aimaient et, ne sachant pas lequel choisir, elle vint consulter Bardon. Il lui dit que l’homme qu’elle épouserait lui ressemblerait. Ensuite il s’installa tout près de chez elle, mais cela remontait bien avant l’époque où il avait ouvert son cabinet de consultation. Toutefois, après avoir eu ces deux enfants, Bardon décida qu’il devait, pour pouvoir continuer son œuvre, se consacrer entièrement à ses projets. Dès lors il s’isola dans sa maison qui servait également de cabinet de consultation, où il vivait avec un de ses disciples, et où la femme de ménage venait passer la journée, cumulant le nettoyage et la réception des gens. Sa femme, quant à elle, vivait chez sa mère en compagnie des deux enfants, mais Franz Bardon gardait contact avec eux en venant passer la journée du dimanche là-bas avant de repartir le soir même pour un endroit connu seulement de ses initiés. Il est également intéressant de s’attarder sur ce fait car il est relaté dans le livre "Souvenir de Franz Bardon".
Il est dit qu'un jour ou la belle mère de Bardon était entrain de rentrer les dernières charges de blé, un orage violent s’annonça. Alors, Franz soumit les nuages à son pouvoir. Pendant que son visage s’assombrissait, il murmura quelques mots et fit des gestes avec les mains et les doigts. Au début, rien ne se passa mais, petit à petit, les nuages s’évaporèrent, se séparant les uns des autres ; le vent tomba progressivement, la lourdeur du temps cessa et, peut après, le soleil brilla de nouveau.
"Seul, les éclats du tonnerre dans le lointain nous rappelaient encor ce à quoi nous venions d’échapper" (Extrait de "Souvenir de Franz Bardon")
Dans les années 1940, il se retrouva face à l’Allemagne nazie. Comme beaucoup le savent, les Nazis possédaient une puissance occulte, et un symbolisme occulte. (Le Swastika inversé – Le Sigel runique). Bardon, dit-on, avait été invité à rejoindre et aider la Loge des 99 dont il parle dans le livre « Frabato le Magicien ». Ne voulant pas se soumettre à leur demande, il fut déporté dans les camps de concentration avec un de ses amis, un initié en occultisme qui mourut d’un coup de fusil tiré par un allemand, car il avait voulu se venger des souffrances subies en prononçant une incantation Kabbalistique. Quand la guerre fut finie, il continua à donner des représentations en publique. Cela donnait à ses représentations un mélange de théurgie pratique avec une mise en scène qui faisait sourire le publique.
Franz Bardon avait la possibilité de communiquer avec des entités d’ordre supérieur grâce à ses connaissances au niveau occulte. Il se rendait souvent à ce que l’on pourrait appeler des réunions, qui se tenaient entre initiés incarnés et désincarnés de par le monde. Un jour, à l'une de ces rencontres entre entités, il lui fut donné la mission de dévoiler une partie des secret hermétiques renfermés dans la cosmologie sacrée.
Il fut arrêté deux fois, les années suivantes : la première fois en 1949 pour communisme, et charlatanisme. En simulant une crise d’épilepsie il réussit à sortir après 2 mois d'emprisonnement. Et la seconde fois, en 1958, où il fut arrêté dans sa maison de Oblonkova pour préparation illégale de médicaments. Il mourut en prison après trois jours de souffrance.
Ses ouvrages :
Le chemin de la véritable initiation magique
La Pratique De La Magie Evocatoire
La Clé De La Véritable Kabbale
Le Livre d'Or de la Sagesse
Frabato le Magicien (celui ci est inachevé, car à sa dernière arrestation la police saisit les cassettes audio sur lesquelles il avait enregistré les dialogues entre lui et ses élèves, et ils en détruisirent quelques unes.)
Source : Auteur inconnu, merci de me contacter pour le crédit